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Une vraie cabine anglaise cachée dans Paris


Comment reconnaît-on une ville ?

Aux USA, les géographes ont travaillé sur le concept de "skyline". On reconnaît une ville à la silhouette de ses immeubles à l'horizon. Les habitués reconnaissent ainsi sans difficulté la "skyline" de San Francisco ou Denver.

En Europe, on reconnaît une ville à ses monuments. L'atomium identifie Bruxelles, comme le Colisée à Rome ou la tour Eiffel dans la plus belle ville du monde.

Mais ça, c'est la version facile. C'est le niveau 1 pour films américains. Parce qu'identifier une ville européenne peut aussi se faire par le "mobilier signature".

Ainsi, le visiteur égaré ne doutera pas qu'il est à Paris en voyant une colonne Morris, une fontaine Wallace, ou une bouche de métro Guimard.

Chacun de ces éléments a une histoire. De la colonne dessinée par Gabriel Morris pour annoncer les spectacles et installée à partir de 1868 à la fontaine offerte aux Parisiens par le Sir Richard Wallace après le siège de Paris de 1870, des potelets installés à la fin du 20e siècle pour sécuriser les trottoirs de la circulation automobile et des deux-roues, aux bancs verts inventés par Gabriel Davioud et seulement constitués d'un cadre et de 5 planches, des bouches de métro inaugurés en plein âge d'or de l'art nouveau aux plaques émaillées imaginées par le préfet Rambuteau... Tous ces éléments racontent l'histoire de Paris.

Bien sûr, d'autres villes ont réussi à imaginer du mobilier urbain si original qu'il est devenu leur signature. Il en est ainsi des bonshommes lumineux des passages piétons de Berlin-est ou des colonnes de boîte-aux-lettres à Bruges. Mais s'il est une ville qui a su plus que les autres mettre en valeur son mobilier urbain, c'est Londres.

La seule évocation de la capitale anglaise a fait émerger dans votre tête l'image d'une cabine téléphonique rouge. Installées à partir de 1924, ces cabines ont contribué à la renommée de Londres dans le monde. Aujourd'hui, pour apporter un peu de confusion, l'une de ces cabines s'est perdue à Paris... Vos la trouverez en sortant du bois de Vincennes par la route de l'asile National, à la limite de Saint-Maurice, au croisement avec l'avenue de Gravelle.

Pour des anecdotes originales sur les surprises cachées à Paris, commandez une visite insolite !

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